Il existe à Cuba un service militaire obligatoire pour les jeunes hommes. Les jeunes femmes peuvent aussi l’effectuer, mais sur la seule base du volontariat. Or le gouvernement cubain vient de décider que toutes les étudiantes qui souhaitent intégrer l’université pour suivre des études de journalisme devront désormais, obligatoirement, effectuer un service militaire actif d’une année.
Le service militaire, passage obligé pour mener une carrière de journaliste, voilà qui donne une parfaite image de ce qu’est ce métier dans un pays où toutes les publications existantes sont liées au Parti communiste cubain, ce qui nécessite de parfaire le dressage des candidats à la propagande.
Nul doute que nos « antifas » antimilitaristes d’ici, indignés par la possibilité de voir élargi à tous les jeunes gens de France le Service national universel, vont protester avec véhémence en relayant cette information…
A Cuba toujours, il existe une loi qui prévoit de punir à diverses peines de prison assez lourdes quiconque commet le délit d’« outrage aux symboles de la patrie ».
C’est au nom de cette loi qu’Aniette González, une opposante au régime castriste vivant dans la province de Camagüey, vient d’être condamnée à trois ans de prison ferme pour avoir diffusé la photo ci-dessous, prise dans l’appartement où elle habite, dans le cadre d’une opération intitulée « Le drapeau est à tout le monde ».
Ce n’est pas la première personne condamnée au nom de cette loi absurde et criminelle. En août 2019, un autre activiste, Luis Manuel Otero Alcántara, s’est vu infliger une peine de cinq ans d’incarcération ferme pour s’être livré à une performance, intitulée Drapeau, durant laquelle il se servait précisément du drapeau cubain « comme seconde peau ».
Tous deux espèrent le soutien ferme et résolu du monde artistique de gauche français…
j’ai comme un doute…