Actualité oblige, cette chanson est dédiée aux neuf parasites de la rue Montpensier, siège du Conseil constitutionnel, et au roitelet arrogant qui fait ses mauvais coups la nuit, comme une petite frappe arrachant des sacs à main.
Archive for the ‘11. Chansons’ Category
De la chanson avant toute chose – 32
Posted in 11. Chansons on 15 avril 2023| 1 Comment »
De la chanson avant toute chose – 31
Posted in 11. Chansons on 31 mars 2023| Leave a Comment »
Actualité oblige, voici deux chansons sur la violence liée à la police, traitée, pour l’une, sur un mode humoristique (Boris Vian + Jacques Higelin) et, pour l’autre, façon Ferré. Avec en prime une photo qui me ravit.
De la chanson avant toute chose – 30
Posted in 11. Chansons on 25 mars 2023| 3 Comments »
Il y a quarante ans mourait Jacques Debronckart, à l’âge de 49 ans. Ceux qui l’ont approché lorsqu’il participa aux galas de soutien à la Fédération anarchistes et ses moyens d’expression en gardent le souvenir d’un homme charmant.
Ses chansons témoignent dans l’ensemble d’une certaine noirceur et montrent une évidente lucidité sur l’orientation d’un monde déjà bien malade à l’époque où il écrivait et qu’il voyait partir à la dérive. Mais il sut aussi faire preuve d’un humour certain. En témoignent les chansons écrites et enregistrées assez récemment pour Marie-Thérèse Orain.
Parmi ses interprètes, n’oublions pas Christian Camerlynck, qui l’a toujours chanté sur scène, ainsi que plus récemment Rémo Gary.
Salut Marcel !
Posted in 11. Chansons on 9 mars 2023| Leave a Comment »
Marcel Amont ne fut pas seulement l’interprète du « Mexicain » (basané) ou de « Bleu, blanc, blond ». Il a aussi été un des premiers interprètes de Claude Nougaro, avec la très belle chanson « Le monsieur qui volait » (qu’on peut écouter ci-dessous), avant même que ce dernier ne commence à enregistrer ses chansons.
Voici également ce qu’en dit l’écrivain Patrick Pécherot : « Rock’n’roll, pour sûr il ne l’était pas. Mais sous l’image lisse de l’inoffensive vedette du music-hall, des écrans cathodiques et du “Palmarès de la chanson”, le gentil Marcel avait de fichues idées.
Ami de Brassens, pote de Cavanna, figure déconnante des romans photos du Professeur Choron, dans Hara-Kiri, il avait chanté Louis Barthas, le tonnelier aux “Carnets de guerre”, figuré à l’affiche de quelques rassemblements antinucléaires, milité à l’Union pacifiste…
A la fin des années 70 sortait Un autre Amont, un 30-cm dont les chansons, écrites pour lui par ses copains, étaient signées Cavanna, Gébé, Moustaki, Le Forestier…
Un coin de drapeau noir en gui, en gui, en guise de parasol ? Allez savoir. »
Salut l’artiste !
De la chanson avant toute chose – 29
Posted in 11. Chansons on 4 mars 2023| 1 Comment »
Claude Nougaro nous a quittés le 4 mars 2004. J’aurais pu attendre le 4 mars prochain, qui marquera le vingtième anniversaire de sa disparition, pour lui rendre hommage, mais après tout le dix-neuvième c’est bien aussi.
J’ai choisi trois chansons, parmi celles que je préfère, et vous pourrez aussi vous connecter au lien* du site « Crapauds et Rossignols » où les amis René Troin et Pierre Delorme, ainsi que moi-même, racontions chacun un souvenir lié au swingueur toulousain.
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* http://www.crapaudsetrossignols.fr/2014/03/10/souvenirs-de-claude-nougaro/
De la chanson avant toute chose – 28
Posted in 11. Chansons on 26 février 2023| Leave a Comment »
« Tout imbécile exécrable qui n’a rien au monde dont il puisse être fier se réfugie dans ce dernier recours qui consiste à s’enorgueillir de la nation à laquelle il appartient par hasard. »
(Arthur Schopenhauer)
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Rien n’est plus insupportable que les hymnes nationaux ou les chansons exaltant les chauvinismes régionaux. Nous en savons quelque chose avec notre gueularde et agressive Marseillaise. Jacques Bertin, né à Rennes, fut naguère insulté par les Bécassin armoricains pour avoir, dans sa chanson La Bretagne, écrit ceci :
Petit-fils de boucher-charcutier de bourgade
Je ne me souviens pas d’avoir été breton
Je n’ai pas eu de tonton marin que je sache
Ma rue était, je crois, comme celle d’ici
Le biniou me faisait pleurer quand j’étais gosse
Et de ma vie je n’ai porté de chapeau rond
Je me suis établi dans les yeux de ma femme
Les murs de ma maison sont mes propres chansons
Si seulement j’avais jadis appris mes notes
Ma femme, tu serais princesse en d’autres robes
Je suis petit marquis en ma cour d’herbes folles
Et j’aime ce pays, je vis dans mes chansons
Et à part celui-là je n’en veux pas avoir
Je n’ai pas de pays ni France ni Bretagne
Et je n’ai pas besoin pour me sentir une âme
De légendes anciennes et de drapeaux volés
Et je n’ai pas besoin de rochers millénaires
Pour vivre tout mon soûl, mon âme, à pleines mains
Léo Ferré, lui, nous souhaitait jadis des javas pour brouiller les chants patriotiques et des bûchers pour les clôtures, en nous tenant loin, avec Georges Brassens, des imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
Brassens : « Je suis dans un engrenage »
Posted in 11. Chansons on 19 février 2023| Leave a Comment »
Le 18 février 1970 paraissait un entretien avec Georges Brassens dans la revue Ego, une publication trimestrielle d’orientation anarchiste individualiste éditée à Marseille, de 1968 à 1971, par Pierre Jouventin.
Nous sommes à l’époque en plein dans l’esprit post-Mai 68 où tout est contesté. Le questionneur titille Georges Brassens sur des aspects qui intéressent les libertaires : le rapport au public avec ses tendances à l’idolâtrie, l’argent, l’engagement, souhaitant de toute évidence mettre en avant les inévitables compromissions qu’un artiste de la taille du Sétois est tenu de faire avec la société dans laquelle il évolue. Brassens y répond avec mesure et son intelligence habituelle.
On peut lire cet entretien sur ce lien :
Hommage à Philippe Forcioli
Posted in 11. Chansons on 16 février 2023| Leave a Comment »
Avec notre équipe, qu’il aimait beaucoup, je le sais, nous l’avons programmé à maintes reprises au Forum Léo-Ferré, un lieu où il aimait venir chanter.
Nous garderons le bon souvenir de ces soirées ivryennes et de l’amitié qu’il nous témoigna, chez lui, en Ardèche ou du côté de Sisteron.
Il aimait la poésie de Cadou et d’Apollinaire, les femmes, les bleuets, Van Gogh, Chagall, Brassens, les ânes et le rugby.
Salut l’artiste ! Pace e Salute !
De la chanson avant toute chose – 27
Posted in 11. Chansons on 1 février 2023| 1 Comment »
Le 1er février est le jour anniversaire de la naissance de Paul Fort. Georges Brassens, on le sait, a mis en musique et chanté plusieurs de ses poèmes. A la mort de Paul Fort, en avril 1960 à Montlhéry, Brassens écrivit « L’enterrement de Paul Fort », à la demande de la veuve du poète, et Gérard Quillier a mis ce texte en musique pour en faire une chanson qu’interprète ici Philippe Forcioli.
De la chanson avant toute chose – 26
Posted in 11. Chansons on 14 janvier 2023| Leave a Comment »
« Y a une race de monde…
… qui n’a repos que mort »
Le travail salarié, cette horreur qui pourrit nos vies, n’était pas assez mortifère aux yeux de la caste dirigeante. Voilà qu’avec sa réforme criminelle elle conçoit l’aspiration à une fin de vie paisible, que devraient être les années de retraite, comme un luxe insolent accordé jusque-là aux gueux et ribaudes, corvéables à merci.
Félix Leclerc en parlait à sa façon.