Ce n’est pas la première fois que Zemmour profère une petite saleté au sujet des prénoms d’origine étrangère ou non chrétiens, qu’il souhaiterait désormais interdire. Il y a trois ans déjà, lors d’une de ces émissions de télévision où pullulent les propos de comptoir, il avait prétendu que le prénom porté par une jeune femme, Hapsatou, était une insulte à la France. Puis il avait complété son propos par ces mots : « Normalement, chez moi, on doit donner des prénoms dans ce qu’on appelle le calendrier, c’est-à-dire des saints chrétiens. » [Au passage, mon prénom est donc lui aussi une insulte à la France, mais je m’en suis remis.] Zemmour concluait, en s’adressant à cette jeune femme, que le prénom Corinne lui irait très bien.
Dans un article publié au lendemain de la prestation télévisuelle de ce navrant parasite, Alain Rémond lui avait répondu : « Je suis au regret de révéler à Eric Zemmour que Corinne ne figure pas dans le calendrier des saints chrétiens, pour la bonne raison qu’il n’existe aucune sainte Corinne dans toute l’histoire du christianisme. » Réponse d’autant plus savoureuse qu’elle fut publiée dans le quotidien La Croix.
Eric et Corinne
23 septembre 2021 par Floréal
L’imbécillité fait de l’alpinisme, et avec un foutu talent :
Elle atteint des sommets himalayens jusque-là inexplorés.
Pensiez-vous un jour que nous en arriverions là ?
Tout ceci est sidérant et glaçant, c’est même au-delà de tout commentaire sensé.
Souhaitons-lui de se ramasser la tronche bien comme il faut, et de finir en mille miettes au pied de la seule paroi qui vaille qu’on s’y frotte : LA RAISON.
Je nous souhaite à tous beaucoup de courage, il est bien possible que nous en ayons rapidement grand besoin.
Saint Jean-Luc et Saint Eric sur « B FN », on atteint le Grand-Guignol.
Après les Guignols de l’info supprimés par Bolloré, voici le Graal de la connerie et du covid de la pensée ,comme grand remplacement.
Le Grand-Guignol, c’est le théâtre du nervosisme et des situations extrêmes qui entasse pêle-mêle dans un bric-à-brac scénique les lieux communs de l’épouvante, de la férocité et du malaise. Cette forme théâtrale qui, en son temps, eut partie liée avec les explorations médicales sur l’hypnose, l’hystérie, les phobies, les déviances de toutes sortes en relation avec la criminologie, a sans aucun doute accompagné l’avancée des écritures littéraires. Au Grand-Guignol, il s’agit bien d’expériences à tenter. Ne mériterait-il pas l’appellation de Théâtre Laboratoire, si prisée aujourd’hui ? Dans les hoquets du rire et de l’angoisse, se pratiquait, entre simulacre et exorcisme une théâtralité de la claustration, de l’anomalie et du vertigo, où sont repoussées les bornes de l’innommable et de l’immontrable. Le Grand-Guignol ? C’est à pleurer de rire et à mourir de peur.