Ça se passe en 2017, un 21 novembre, dans une église de Valence (Espagne). Après les singeries liturgiques d’usage*, le curé entame un petit discours de célébration d’anniversaire de la mort de celui qui plongea l’Espagne dans une longue nuit noire dictatoriale. Voici son propos.
* Il existe une vidéo Facebook de ce sinistre spectacle, qu’il m’est techniquement impossible de publier ici. J’en ai extrait la photo qui illustre cet article.
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« Nous célébrons le quarante-deuxième anniversaire de la mort de celui qui fut « Caudillo » d’Espagne, Francisco Franco Bahamonde, homme fidèle à l’Eglise, qui mourut chrétiennement. Nous célébrons aussi la mémoire de ceux qui sont tombés pour Dieu et pour l’Espagne. En 1936, que se passait-il dans notre Espagne aimée ? Le chaos, le désordre, et l’anarchisme qui était alors important. Quelqu’un devait prendre l’initiative d’établir la paix dans notre nation. C’est pour cela qu’un grand homme, Franco, et ceux qui le suivirent décidèrent de faire ce que nous dit le catéchisme de l’Eglise catholique : défendre la liberté de l’Eglise, la liberté des croyants, défendre les citoyens de cette nation noble et généreuse qu’est l’Espagne. Aujourd’hui, ils nous appellent « golpistas »*. Vive l’Espagne ! Vive le Christ-Roi ! Au nom du père, etc. »
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* « Golpistas » : auteurs d’un coup d’Etat. Grosso modo l’équivalent de « putschistes ».
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