Aujourd’hui : Yosvany Arostegui Armenteros.
L’opposant politique, membre du groupe Unité camaguayenne pour les droits humains, est mort dans une prison de Camagüey, vendredi 7 août, après avoir mené une grève de la faim de 40 jours.
La mort de cet opposant a eu lieu dans le plus total isolement, Yosvany Arostegui Armenteros faisant partie de ces prisonniers à qui toute visite est interdite et qui n’ont pas davantage le droit de téléphoner à leurs proches.
L’administration de la prison s’est attachée à ce que les circonstances sordides qui ont présidé à la mort de cet activiste cubain perdurent encore un peu puisqu’elle a aussitôt fait incinérer le corps sans qu’il soit possible aux membres de sa famille et à ses amis de lui rendre un dernier hommage ou d’être présents lors de la crémation, des membres de la Sécurité d’Etat, la police politique, empêchant quiconque d’accéder au lieu.
Nombre d’opposants au régime ont fait part de leur indignation sur les sites internet et les réseaux sociaux. Si le silence total des médias officiels cubains, tous médias d’Etat, se comprend aisément, celui qu’observent les médias occidentaux à l’égard des saloperies commises par la dictature castro-communiste demeure scandaleux. Car, en effet, qui a entendu ou entendra parler de Yosvany Arostegui Armenteros ?