Aujourd’hui : Onel Nápoles.
Mercredi 12 août, les forces combinées du ministère de l’intérieur (Minint) ont arrêté l’activiste Onel Nápoles, membre de l’Union patriotique de Cuba (Unpacu), et ont fait une descente à son domicile.
Nápoles a été conduit vers 9 heures du matin à la deuxième unité de police de Santiago de Cuba, appelée El Palacete, où il a été accusé d’avoir collé des affiches avec les mots « Révolution des tournesols ». Quelques heures plus tard, ils l’ont emmené chez lui pour effectuer une perquisition. « Ils ont volé le téléphone portable de son fils et deux draps, l’un sur lequel était peint le logo de la Révolution des tournesols et l’autre sans rien ; puis ils l’ont relâché avec une amende de 2 000 pesos », a déclaré Nelva Ortega Tamayo, amie d’Onel Nápoles et opposante au régime.
Le mouvement appelé « Révolution des tournesols » désigne un ensemble d’actions pacifiques que les membres de l’Unpacu et les promoteurs de l’opération Cuba Decide comptent mener au cours du mois de septembre, pour célébrer le premier anniversaire de la Marche des tournesols organisée le 8 septembre dernier par des opposants à la dictature et qui fut réprimée par le régime.
Ce même 12 août, la police s’est présentée au domicile de la mère d’Ulises Reyes Ramos, un autre membre de l’Unpacu. Selon le groupe d’opposition, le militant était absent de chez lui, mais les agents ont menacé sa mère et ont assuré que Reyes Ramos serait arrêté pour avoir collé des affiches en compagnie d’Onel Nápoles.
Par ailleurs, ce 12 août, Javier Rodríguez Santana, fils de la Dame en blanc et ancienne prisonnière politique Yolanda Santana, a été condamné à un an de prison. Une forte présence policière durant le procès a empêché les membres de sa famille d’y assister.
Le lendemain, 13 août, jour anniversaire de la naissance de Fidel Castro, nombre d’activistes, dans les provinces de La Havane, Matanzas, Camagüey, Santiago de Cuba et Guantánamo. ont vu leur liaison internet coupée et leurs domiciles placés sous surveillance policière, de manière à les empêcher d’en sortir tout au long de la journée.
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