Aujourd’hui : José Díaz Silva, Johni Guevara Fernández et Manuel Velázquez Licea.
Trois membres du Mouvement des opposants pour une nouvelle république (MONR) ont été arrêtés vendredi 7 août au matin. José Díaz Silva et Johni Guevara Fernández sortaient ensemble du domicile du premier nommé lorsqu’ils ont été interceptés par des agents de la Police nationale révolutionnaire et de la Sécurité d’Etat.
Selon les déclarations de Lourdes Esquivel Vieyto, épouse de José Díaz Silva, les deux hommes ont été menottés et frappés au moment de leur arrestation, puis conduits dans une unité de police de Santiago de las Vegas où José Díaz Silva a été interrogé et menacé de prison pour non-paiement d’amendes.
Un peu plus tard, c’était au tour de Manuel Velázquez Licea d’être arrêté et conduit dans un poste de police de Batabanó, pour les mêmes raisons, le non-paiement d’amendes. Infliger des amendes à tour de bras aux opposants au régime est l’un des moyens dont use et abuse la police politique depuis plusieurs mois, sachant très bien qu’il est impossible à ces activistes de payer lesdites amendes, chacune d’elles correspondant à trois ou quatre mois d’un salaire moyen. Ce qui permet également à la police de considérer les contrevenants comme des « droits communs », les prisonniers politiques n’existant pas officiellement à Cuba.
Les commentaires se font rares sur la répression des opposants au régime castriste !
Personnellement, c’est pas l’indifférence qui fait que je ne m’exprime pas !
C’est plutôt la méconnaissance.
Patrick
C’est vrai que les commentaires devraient être nombreux. Le travail d’information que fait Floréal est remarquable. Que le journal L’Humanité ne relaie rien je comprends aisément, mais la presse « libérale »… C’est un mystère pour moi…