Aujourd’hui : Keilylli De La Mora Valle.
L’opposante politique Keilylli De La Mora Valle devra se présenter jeudi 4 juin au tribunal provincial populaire (sic) de Cienfuegos pour être transférée en prison, où elle devra purger une peine d’un an et demi de détention pour les délits présumés d’« irrespect », de « désobéissance », de « résistance » et de « propagation d’épidémie » . Cette peine de prison lui avait été signifiée le 7 mai dernier (voir « Cuba : répression contre les opposants (45) »), mais l’appel déposé par son avocat a été rejeté le mardi 2 juin.
Le document d’accusation de propagation d’épidémie indique que De La Mora Valle ne portait pas son masque au moment de l’arrestation et que cela constitue un « non-respect des mesures sanitaires pour la prévention et le contrôle des épidémies ». Les agents de la Police nationale révolutionnaire (sic) affirment qu’elle buvait du rhum au moment de son arrestation – vers sept heures du matin –, qu’elle avait un comportement antisocial et qu’elle perturbe fréquemment l’ordre public.
« Ces accusations sont infondées et très basses. Ils ont dit que je buvais et que je leur ai montré ma carte d’identité quand j’ai fini de boire. Tout cela est complètement faux. Quand ils m’ont arrêtée, je fumais, c’est pour cela que je ne portais pas mon masque, et dès que j’ai vu les agents je l’ai remis, a déclaré l’opposante. Je n’ai jamais eu de comportement négatif. Je m’entends bien avec tout le monde et je n’ai jamais perturbé l’ordre public. A moins que ce soit mon activisme pacifique qu’ils appellent comme ça. »
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