Aujourd’hui : Kirenia Flores García, Iván Torres Reyes, Zaray Fernández et Eduardo Velázquez.
La semaine passée, le gouvernement cubain a empêché quatre défenseurs des droits de l’homme, qui avaient prévu de participer à une rencontre internationale à Lima, au Pérou, de se rendre à l’étranger.
Kirenia Flores García et Iván Torres Reyes, membres de la plateforme Jeunesse active Cuba unie (JACU), Zaray Fernández, de Cuba indépendante y démocratique (CID), et Eduardo Velázquez, du mouvement écosocial ProNaten, avaient réservé des billets pour les 10, 11 et 12 décembre. Cependant, à leur arrivée à l’aéroport international José-Martí de La Havane, les agents de l’immigration leur ont confirmé qu’ils ne pourraient embarquer, leurs noms figurant sur la liste des activistes regulados, et cela « dans l’intérêt public ».
« C’est la deuxième fois que Kirenia et moi sommes interdits de quitter le pays sans raison ni explication. Nos papiers sont en règle, il n’y a rien qui nous empêche légalement de voyager », a dénoncé Iván Torres au site Cubanet. L’activiste faisait référence au moment où, en novembre dernier, sa compagne et lui ont été empêchés de prendre l’avion pour Quito, en Équateur, où ils devaient participer à la 174e session de la Commission interaméricaine des droits de l’homme.
Cette fois, les quatre jeunes gens devaient assister à la 12e édition de l’Université de la Liberté (UDL), un événement visant à promouvoir la participation et le leadership des jeunes engagés pour la démocratie en Amérique latine, qui a eu lieu les 13 et 14 décembre à Lima, au Pérou. Ils devaient y présenter leur rapport intitulé « Un regard de la jeunesse cubaine : éducation, emploi et participation », consacré aux défis auxquels sont confrontés les jeunes Cubains, et en particulier ceux qui participent à la dissidence.
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