« Et s’il faut commencer par les coups de pied au cul… »
(Léo Ferré, Les anarchistes)
Début septembre 2014, au cours d’une discussion téléphonique fort amicale avec un membre de la Fédération anarchiste (FA), j’apprenais que certains de ses adhérents laissaient entendre que j’aurais tout fait pour que le Forum Léo-Ferré ne revienne surtout pas à cette organisation, dès lors que l’association Thank you Ferré qui en assurait la gestion a décidé de cesser son activité, en juin 2013.
Comme d’habitude, cette ânerie fut véhiculée par quelques militants du commérage, totalement étrangers à la vie du Forum depuis sa création, mais que cela n’empêcha en rien de faire naître ou de répandre de méchantes et stupides rumeurs dans un milieu d’où ne sont hélas pas bannis le ragot et la calomnie.
Et puis voilà que ces jours derniers deux autres camarades, au cours de conversations tout aussi amicales, me confirmaient avoir entendu ces propos désagréables quant à mon attitude supposée à l’heure où la première équipe gestionnaire du Forum décida de passer la main. Cela m’a décidé à raconter toute l’histoire, non pour convaincre la poignée d’imbéciles malveillants à l’origine des cancans, mais tout simplement pour exposer les faits à mes amis libertaires et du milieu de la chanson, aux oreilles desquels ces sottises auraient pu parvenir.
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Le Forum Léo-Ferré a officiellement vu le jour en mai 2001, sous l’égide de l’association Thank you Ferré, elle-même créée quelques années plus tôt, en 1994, à l’initiative d’Alain Aurenche, Jacky-Joël Julien (dit Julien), Geneviève Métivet, Hervé Trinquier et quelques autres. Cette association était née du désir de ses fondateurs d’organiser chaque année, le 14 juillet, un gala en hommage à Léo Ferré, dans la salle du Trianon, à Paris. Ce qui fut fait pendant dix années. Le succès de cet événement et les nombreux et chaleureux liens tissés entre le monde de la chanson de parole et les fondateurs de l’association amenèrent ces derniers à vouloir œuvrer davantage dans ce domaine en créant un lieu de chanson dont ils seraient propriétaires afin d’y agir en toute liberté. Ils partirent donc à la recherche d’un local à aménager en salle de spectacle, et d’un crédit bancaire permettant de l’acheter et de financer les travaux nécessaires. C’est ainsi que fut repéré ce lieu brut de béton proche de la porte d’Ivry et qu’un prêt leur fut accordé par le Crédit coopératif.
Bien que membre de l’association Thank you Ferré dès sa création, je dois dire ici que je n’ai en rien participé à tout cela : ni à la recherche du local, ni aux démarches administratives et financières, ni aux travaux ayant précédé l’ouverture du Forum. Avant la mort de Julien, en novembre 2001, je n’avais mis les pieds qu’une seule fois en ce lieu, en spectateur, pour assister à un spectacle de Louis Capart. C’est à la mort de Julien qu’Alain Aurenche a fait appel à moi pour me proposer de prendre sa succession à la présidence de Thank you Ferré. Ce que j’ai fait. La mort de Julien et, par contrecoup, le souhait de Geneviève Métivet d’être remplacée dans sa tâche de secrétariat firent qu’il ne restait plus guère qu’Alain Aurenche, parmi les initiateurs du projet, six mois seulement après l’ouverture du Forum. Fort heureusement, mon arrivée dans cette équipe coïncida grosso modo avec celle de diverses personnes qui proposèrent leur aide. Si bien que l’équipe gestionnaire se trouva entièrement renouvelée, d’autant qu’Alain Aurenche, jusque-là seul « rescapé » parmi les fondateurs du Forum, allait à son tour s’en éloigner, géographiquement parlant, et ne plus s’en occuper. La grande différence entre ces deux équipes, pour ce qui nous intéresse ici, résidait dans le fait que si les créateurs du Forum étaient tous issus de la mouvance libertaire (1), ce n’était plus du tout le cas en ce qui concerne la nouvelle équipe. Bien vite, en effet, j’allais être le seul bénévole du Forum issu de cette filière. La venue et l’intégration d’autres bénévoles, dès cette époque et au cours des années suivantes, ne présentaient d’ailleurs aucun critère politique, mais s’expliquaient exclusivement par un goût partagé entre tous pour la chanson, en particulier celle dite « à texte ». Cela n’empêchait d’ailleurs pas que chacun ait ses propres opinions, puisque, par exemple, deux bénévoles, dans cette belle équipe, étaient membres, eh oui, du Parti communiste. Il apparaît qu’au sein des hautes instances de la Fédération anarchiste personne n’a jamais perçu ni compris ce changement de nature de l’association responsable du Forum. Au contraire, sous prétexte que quelques-uns des fondateurs de Thank you Ferré étaient des adhérents de la FA, les responsables de cette organisation allaient s’imaginer et s’enfermer dans l’idée, évidemment fausse, que cette association en était une espèce d’annexe, et le Forum Léo-Ferré un lieu dont ils étaient en quelque sorte, sans qu’aucun adhérent de la FA y soit impliqué (2), légitimement copropriétaires. La suite des événements, et surtout la fin, devaient largement confirmer cette impression.
Six mois après l’ouverture au public du Forum Léo-Ferré, répétons-le, plus aucun militant FA ne faisait donc partie de son équipe de bénévoles. Et il en sera ainsi jusqu’à la fin de l’aventure, en juin 2013. Toutefois, l’équipe en place continuera, par une sorte de fidélité à l’idéal qui animait les fondateurs du lieu, et peut-être un peu grâce à ma présence, à entretenir certains liens avec la FA. En permettant, par exemple, au groupe libertaire d’Ivry de tenir au Forum, durant plusieurs années, ses réunions publiques mensuelles (3), à certaines émissions de Radio-Libertaire d’y organiser, ponctuellement ou régulièrement, des concerts et rencontres publiques (« Folk à lier », « Ras-les-murs », « De rimes et de notes »).
Après douze années de présence et de travail efficace au service de la chanson de parole, l’équipe du Forum décidait donc de mettre un terme à ses activités. Cela fera sans doute rire certains militants FA, notamment ses « responsables » d’alors, mais cette décision, comme toutes celles qui présentaient une importance capitale dans la vie du Forum, fut prise en assemblée générale des adhérents de Thank you Ferré. Deux autres résolutions découlèrent de cette décision. La première était de vendre le local dont notre association était propriétaire. La seconde, pour laquelle, je le clame haut et fort, j’étais à 100% d’accord avec mes amis de Thank you Ferré, était que cette vente se fasse au profit d’une association qui maintiendrait l’activité menée durant les douze années passées à faire vivre ce lieu, à savoir la chanson et le spectacle vivant. Très vite, cette décision de cessation d’activité fut révélée, et la nouvelle commença à se répandre. Et c’est là que les événements prirent, en ce qui concerne la FA, une tournure assez curieuse. Qu’on en juge…
Un soir de spectacle, au Forum, Marie-Hélène Guerreau, bénévole et membre du Bureau de Thank you Ferré, découvre dans notre messagerie internet le texte d’une petite annonce que Serge Tanguy, animateur de l’émission « Folk à lier », sur Radio-Libertaire, s’apprêtait à adresser à une revue spécialisée dans la musique folk et dont il nous adressait une copie avant sa publication. Dans cette annonce, il était fait appel à de bonnes volontés pour rejoindre une équipe du Forum qui manquait de bras. A la lecture de ce message, nous tombons des nues, évidemment. D’abord parce que nous ne cherchions aucun renfort, décision ayant été prise de cesser bientôt nos activités, et surtout parce que nous ne comprenions pas pourquoi Serge Tanguy se mêlait ainsi du fonctionnement d’une association dont il n’était pas membre. Ayant toujours entretenu avec lui des relations amicales, nous le joignons alors afin d’obtenir des explications. Et là notre étonnement ne cesse de grandir quand il nous apprend que c’est à la demande d’Hugues Lenoir, secrétaire général de la Fédération anarchiste, qu’il a rédigé cette annonce. Je me souviens encore de la réaction unanime des bénévoles, réunis brièvement ce soir-là dans la cuisine du Forum, à l’écoute de Marie-Hélène qui, message imprimé en main, nous lisait la réponse de Serge Tanguy. « Mais c’est qui ce Hugues Lenoir ? », s’exclamèrent-ils. Personne, en effet, à part moi, ne le connaissait. Il me fallut alors leur expliquer. Et aussitôt, seconde réaction unanime : « Mais de quoi il se mêle, celui-là ? »
Je résume : les bénévoles d’une association, pas du tout estampillés libertaires, à part moi, décident, en assemblée générale et en toute liberté, du devenir d’un lieu qu’ils s’emploient à faire vivre depuis des années sans subventions et sans l’aide d’aucune structure extérieure. On serait presque tenté d’affirmer qu’il s’agit là d’un fonctionnement… comment dire… libertaire. Cette équipe s’étonne, en s’insurgeant, qu’un individu, celui-là libertaire officiel et inconnu d’elle, s’octroie le pouvoir de prendre des initiatives la concernant, sans même prendre la peine de l’en informer. Surprenant, non ?
Je joins alors Hugues Lenoir, par téléphone, qui, après que je lui eus fait part de l’étonnement et de l’agacement que son initiative avait engendrés dans l’équipe du Forum, me répondit : « Je devais ouvrir des pistes » (sic). A quel titre ? Nous n’avons évidemment pas la réponse, et pour cause. Après lui avoir fait part des décisions prises par notre association, il sembla s’étonner qu’il ne nous soit pas venu à l’idée de céder tout bonnement et simplement le Forum Léo-Ferré à la Fédération anarchiste. C’est du moins ce que je crus comprendre lorsqu’il me dit, en évoquant le devenir de cette salle : « On pensait qu’il y aurait un renvoi d’ascenseur. » A ma place, un autre membre de Thank you Ferré aurait peut-être, à ce moment précis, éclaté de rire. J’avoue que c’est la colère qui m’a alors envahi. Et pour mieux comprendre cette colère, il me faut effectuer un retour en arrière…
Lorsque j’ai remplacé Julien à la présidence de l’association Thank you Ferré et qu’avec moi une nouvelle équipe en a pris les rênes, nous avons été confrontés illico à une situation financière catastrophique. Les six premiers mois d’existence du Forum étaient bien loin d’avoir satisfait les espoirs de ses fondateurs. Si bien que cela me valut, par trois fois, dès les premières semaines où j’occupais ce poste de président de Thank you Ferré, d’être convoqué, en compagnie de mes amis du Bureau de l’association, chez des banquiers mécontents de ne pas voir arriver comme prévu les remboursements du prêt consenti. Lors d’une de ces réunions, notre interlocuteur sortit d’un tiroir de son bureau des pages découpées dans un numéro de Télérama où figurait un entretien que m’avait demandé, quelques mois plus tôt, une journaliste de cet hebdomadaire pour évoquer la création de Radio-Libertaire. Et le banquier de me dire : « Puisque vous êtes l’un des fondateurs de Radio-Libertaire, vous devriez demander une aide à vos amis anarchistes de la librairie Publico. » J’avais alors protesté, bien sûr, arguant de l’indépendance totale du Forum vis-à-vis de la FA. Mais nous étions alors dans une telle panade financière que la solution proposée par le banquier nous sembla la seule vers laquelle nous tourner, d’autant qu’il y avait urgence. Nous nous sommes donc tournés vers la FA.
Une réunion eut lieu un samedi matin, au Forum, entre Jean-Claude Richard et Philippe Raulin, pour la FA, et Marie-Hélène Guerreau et moi-même, pour Thank you Ferré. De cette réunion, il n’y a pas grand-chose à dire, sinon qu’il n’est pas du tout certain que les rencontres précédentes avec les banquiers, les vrais, furent pour nous plus désagréables. Notre demande de solidarité auprès de la Fédération anarchiste se heurta donc à un refus. Et voilà que douze ans plus tard le secrétaire général de cette organisation osait revendiquer un « renvoi d’ascenseur » !… Après le rappel de cet épisode, Hugues Lenoir tenta de justifier cette incroyable prétention de la FA d’être l’héritier naturel du Forum en affirmant qu’au moment où ses fondateurs négociaient un prêt la FA s’était portée garante auprès de la banque. Cette affirmation est absolument démentie par Geneviève Métivet et par Alain Aurenche, qui tous deux ont été au cœur de l’aventure naissante du Forum. Par ailleurs, lors de ces réunions avec les représentants du Crédit coopératif au moment où notre situation financière était déplorable, je pense que les banquiers, qui ne sont pas gens à se satisfaire de paroles mais bien plutôt de papiers officiels dûment lus, approuvés et signés, nous auraient rappelé, documents à l’appui, cette prétendue caution de la FA plutôt que de nous présenter deux pages de Télérama. Il convient donc d’affirmer haut et fort que le bilan comptable du Forum Léo-Ferré n’a dû son redressement puis son bon équilibre qu’au seul travail effectué par son équipe de bénévoles. Et tant pis pour la modestie, mais je crois utile d’écrire ici qu’il y a tout lieu pour nous d’être fiers de ce travail. Douze années de spectacles auront permis que le Forum Léo-Ferré acquière, dans ce pays et parfois au-delà, une belle renommée, que les artistes soient heureux d’y être programmés et d’y revenir, et cela – fait exceptionnel sur une telle durée ! – sans aide extérieure (4), mais uniquement grâce à la fréquentation d’un public que nous avons su attirer.
Si, au sein de l’équipe du Forum, j’étais en effet un ancien militant de la Fédération anarchiste et toujours libertaire de cœur, je n’en étais pas moins un bénévole comme les autres. Mon statut de président de l’association Thank you Ferré jusqu’en 2008 obéissait à une obligation légale, mais n’a jamais fait de moi, contrairement à ce que semblent avoir imaginé certains responsables FA et leurs affidés, une sorte de PDG anarchiste régnant sur un groupe d’employés bénévoles qui n’auraient pas eu leur mot à dire à l’heure de décider du devenir du Forum (5).
Comme on le voit, au moment de mettre fin à l’aventure et de passer le relais, nous n’avions aucun compte à rendre à qui que ce soit, aucune dette morale ou financière à régler, et donc aucun ascenseur à renvoyer.
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(1) J’emploie cette expression car il serait faux d’affirmer que tous étaient adhérents de la Fédération anarchiste. Si c’était vrai pour Julien et Hervé Trinquier, ça n’était pas le cas pour les autres membres fondateurs de Thank you Ferré.
(2) Il convient néanmoins de remercier ici les animateurs des émissions « De rimes et de notes », « Ça urge au bout de la scène », « Deux sous de scène », « Folk à lier », « Ras-les-murs », « Chronique Hebdo », qui ont évoqué régulièrement, sur l’antenne de Radio-Libertaire, l’activité du Forum.
(3) Compte tenu de la composition de l’équipe gestionnaire du Forum, certains de ses membres auraient été tout à fait en droit de demander que s’y tiennent des réunions organisées par le Parti communiste, auquel ils étaient affiliés. Seul membre officiellement libertaire de l’équipe, je ne vois pas pourquoi, ni même comment, j’aurais pu ou dû m’y opposer. Les petites têtes pensantes de la FA qui voient en moi un ennemi en ont-elles conscience ?
(4) Seule une aide de la municipalité d’Ivry nous aura été octroyée durant deux ans, soit 1000 euros au total.
(5) Un soir de spectacle, au Forum, l’un de ces hauts responsables FA dont j’aurai la charité de taire ici le nom vint vers moi et, dans un grand geste circulaire du bras, m’adressa la parole en ces termes élégants : « Dis donc, Flo, c’est bien beau tes conneries de chansonnettes, mais ça va pas durer cent sept ans ! Qu’est-ce que ça devient tout ça quand tu vas arrêter ? Faudrait qu’on se voie pour en parler. » On eût dit un gros propriétaire terrien enveloppant d’un regard de maquignon une parcelle de terrain convoitée. D’un ton peu aimable, et n’ayant alors pas de temps à lui consacrer, je me suis contenté de lui répondre que ce serait à notre association d’en décider. Inutile de préciser que la rencontre n’eut jamais lieu.
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Ironie de l’histoire
En 2013, au moment où notre association « Thank you Ferré » abandonnait la gestion du Forum Léo-Ferré et passait le relais à l’association « La chanson pour tout bagage », notre situation financière était devenue très saine. On ne pouvait hélas en dire autant de la librairie parisienne Publico, siège officiel de la Fédération anarchiste, qui connaissait alors de sérieuses difficultés financières, dont je me suis laissé dire qu’elles ne se sont en rien arrangées aujourd’hui. Si j’étais cruel, je pourrais déclarer que celui qui durant de longues années eut pour tâche d’administrer cette librairie, et qui fut l’un des deux personnages ayant refusé de nous aider au moment où nous en aurions eu bien besoin, eût été bien inspiré de nous demander des conseils en matière de gestion…
Merci pour toutes ces précisions et merci pour ton travail et ton dévouement, moi je ne suis pas étonné, ayant participé un peu aux travaux, tu es le seul à m’avoir contacté un soir pour me remercier.
Voilà ! Merci de nous dévoiler cette histoire ! Ça confirme une nouvelle fois que cette clique (du comptable en passant par le chercheur jusqu’a la famille R. pour la radio) est plus préoccupée à garder la main sur cette organisation et faire rentrer les sous que réellement participer à la construction d’un monde nouveau en diffusant l’idéal anarchiste.
Patrick
Salut, cette aventure formidable est tellement atypique qu’elle a pu donner lieu à des interprétations soit farfelues, soit malveillantes. Et les deux en même temps parfois… Il me semble que la majorité des spectateurs qui ont fréquenté les premières années du Forum n’ont vu qu’une structure associative hébergée, sans savoir ce qu’avait impliqué l’investissement personnel et financier que représentait l’achat du local. J’ai fait partie de ces « innocents » qui ont compris en 2014 ou 2015, suite à une explication avec Floréal Melgar, en un temps où on s’engueulait avec une certaine vigueur… Et puis ça s’est arrangé. Mais je suis sûr que cinq ans après les « malentendus » subsistent. Le décollage des étiquettes, c’est jamais gagné…
Norbert Gabriel
Les deux derniers billets révèlent une constante de la nature humaine et ne font que renforcer les convictions et déterminations de l’individualiste misanthrope érémitique que je suis : toute réunion humaine, sitôt qu’elle dépasse un tout petit nombre de personnes réunies uniquement par un commun, singulier et ponctuel intérêt (ce que fut le Forum) – que ce dépassement soit en nombre ou en objectif -, devient l’inévitable terrain d’enjeux et de pratiques proprement shakespeariens !
Même chez les anarchistes, dont l’idéal de liberté et leur défiance envers les dérives autoritaires et institutionnelles font le ciment de leur réunion… « Où il y a de l’homme il y a de l’hommerie » !
Au fait, Flo, cet arrogant secrétaire général et la harpie dont nous parlions hier ne font-ils pas partie du même groupe à la FA ?
Ils faisaient partie du même groupe, mais plus maintenant. La dame a quitté la FA en décembre dernier.