Ainsi donc, Vladimir Poutine se voit confier officiellement un pouvoir qu’il n’avait jamais perdu, dès le premier tour de l’élection présidentielle russe, avec 64% des suffrages exprimés.
Entré au KGB au sortir de l’adolescence pour en sortir, trente ans plus tard, au grade de lieutenant-colonel des flics et mouchards socialistes soviétiques, le tout à la fois ancien et nouveau président de Russie doit uniquement sa formation d’homme politique à cette glorieuse officine qui contribua au bonheur légendaire du prolétariat de là-bas, malgré les menées subversives de quelque quatre-vingts millions de contre-révolutionnaires avérés.
C’est dire que le bonhomme fut à bonne école. Or, lorsqu’une élection avait lieu dans l’ancien empire soviétique, souvenez-vous, le candidat du Parti, très souvent d’ailleurs, si ma mémoire est bonne, le seul à se présenter, triomphait invariablement dès le premier tour, lui aussi, mais avec 99,8% des voix ! Certes, il arrivait parfois, dans les périodes de fort mécontentement populaire, que ce score n’atteigne qu’un petit 99,4%, mais tout de même, ça avait de la gueule !
Personne ne me fera donc croire qu’un tel pur produit de l’ancienne mafia rouge, disposant de tous les réseaux d’influence, ayant fait main basse sur les médias, régnant partout et sur tout, comme naguère le Parti dont il est issu, ait pu être élu avec un score aussi bas. Cela ne peut s’expliquer, j’ose l’affirmer, que par une fraude massive dont s’est rendue coupable l’opposition russe à Vladimir Poutine. Il serait temps d’en finir avec elle et d’en revenir à des résultats électoraux significatifs. Le goulag, peut-être ?
Il y a eu fraude !
5 mars 2012 par Floréal
C’est pas si grave puisqu’il paraît que ce sont les électeurs qui ont tort, dans tous les cas, d’aller voter… Elec’ pièg’ ac’. CQFD.
Chris
En Russie, MÊME les urnes sont bourrées.