Depuis des années on peut voir le nom de Picasso désigner un modèle de voiture, ce qui n’a pu se faire, bien sûr, sans l’accord des héritiers particulièrement désargentés du célèbre peintre.
Il y a quelques mois, un spot publicitaire nous invitait à déguster des sardines en boîte avec, en fond musical, la chanson « C’est extra », de Léo Ferré. Si ce dernier pouvait revenir un instant parmi nous, on n’aimerait pas être à la place de l’ayant droit pognoniste qui, disposant de ce pouvoir légal, a pu autoriser cette vilenie.
Aujourd’hui, c’est au tour d’un neveu de Georges Brassens de faire interdire à la vente un CD dû au groupe belge Vitor-Hublot et reprenant quelques chansons de son oncle. « Monsieur Serge C. (l’ayant droit) se trouve tout à fait opposé aux arrangements que vous avez apportés aux œuvres et à l’exploitation et à la promotion que vous en faites et qui lui cause un grave préjudice. » Voilà le petit mot qu’a adressé la firme Universal aux auteurs du CD qui n’a pas l’heur de plaire au descendant – bien bas – de celui que la censure frappa plus qu’à son tour.
Qui a dit « Familles, je vous hais » ?
(Vendredi 17 décembre 2010)
Salut quand on écoute ça, on ne peut que soutenir Serge Cazzani .. https://www.youtube.com/watch?v=Abtf2rzErGk&list=OLAK5uy_lBkE067fP4QldNSVcxQe-4_ncfWAxdndc&index=2&t=0s
Norbert Gabriel
Non ! C’est appeler à la création d’un ministère du Bon Goût, composé d’héritiers sans talent.
La base me semble être le respect du texte et de la musique, pas besoin d’être académicien ou prof de musique pour faire respecter ces bases essentielles du droit d’auteur. J’ai écouté plusieurs reprises de Vitor Hublot, c’est un assassinat en règle sur le plan musical. C’est pas une question de bon ou mauvais goût, juste du bon sens.
N. Gabriel